L’Angola a quitté l’OPEP en décembre, arguant que les quotas imposés par le groupe entravaient ses plans de stabiliser la production de brut au-dessus de 1 MMbpd. Le ministre des Ressources minérales, Diamantino Azevedo, a souligné que les limites de production ne correspondaient plus aux valeurs et aux intérêts de l’Angola, qui cherche à relancer l’investissement après des années de sous-investissement et de baisse de production. La nation africaine avait brièvement chuté en dessous de 1 MMbpd l’année précédente, mais elle s’efforce désormais de maintenir son activité pétrolière au-dessus de ce seuil, favorisant des investissements et des licences d’enchères.
Le départ de l’Angola de l’OPEP pourrait être bénéfique s’il permet au pays de conserver une activité soutenue dans son industrie pétrolière. Selon Robert Besseling de Pangea-Risk, cela pourrait placer l’Angola dans une meilleure position, en particulier si les plans d’investissement se concrétisent et le financement est assuré. Le gouvernement angolais, confronté à des pressions budgétaires et à la dépréciation de sa monnaie locale, a besoin d’une augmentation des recettes pétrolières, et cette décision pourrait répondre à ces défis tout en soulignant l’alignement croissant du pays avec les compagnies pétrolières américaines et occidentales.
Les tensions dans l’adhésion de l’Angola à l’OPEP sont apparues en juin, lorsque les responsables du pays ont quitté une réunion à Vienne, contestant les pressions visant à réduire leurs quotas. La rupture officielle a eu lieu en décembre après une réduction supplémentaire des limites de production. La décision de l’Angola de quitter l’OPEP+ s’inscrit dans sa vision stratégique, davantage alignée sur les compagnies pétrolières américaines et occidentales, contrastant avec la domination de la Russie et de l’Arabie saoudite au sein du groupe.