Le ministre saoudien de l’énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a affirmé que les mesures de réduction de la production pétrolière de l’OPEP+ pourraient être maintenues au-delà du premier trimestre si nécessaire, soulignant son engagement à assurer une mise en œuvre intégrale des restrictions.
Les prix du pétrole ont atteint mardi leur plus bas niveau en près de cinq mois en raison du renforcement du dollar américain et des préoccupations liées à la demande, entraînant une quatrième journée consécutive de baisse sur le marché. Ces inquiétudes sont alimentées par des doutes persistants quant aux réductions volontaires de l’offre annoncées par l’OPEP+ la semaine dernière.
Le ministre a précisé que les réductions de l’offre, totalisant plus de 2 millions de barils par jour et provenant pour environ la moitié de l’Arabie Saoudite, ne seront levées qu’après un examen approfondi des conditions du marché, en adoptant une approche progressive. Les analystes estiment que les réductions de l’OPEP+ risquent de ne pas avoir un impact significatif.
Le vice-premier ministre pour les questions de combustible Alexander Novak, mentionne la possibilité d’intensifier les réductions de l’approvisionnement pétrolier. Tandis que Moody’s abaisse les perspectives de la Chine à négatives. Les stocks américains de brut et de carburant ont augmenté, selon l’API. Certains pays envisagent une élimination formelle des combustibles fossiles à la COP28. Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent chute à 77,20 dollars le baril, le West Texas Intermediate (WTI) à 72,32 dollars marquant la clôture la plus basse depuis le juillet.