Shell a conclu un accord pour vendre son activité Onshore au Nigeria à un groupe d’entreprises locales pour 1,3 milliard de dollars. La vente permettra à la société de se concentrer sur les activités en eaux profondes et sur le gaz, y compris sa participation conservée dans Nigeria LNG (NLNG). Renaissance, une coentreprise de cinq sociétés, acquerra Shell Petroleum Development Co. (SPDC). L’achèvement est soumis à l’approbation du gouvernement nigérian et à d’autres conditions. En plus des 1,3 milliard de dollars payés, Renaissance paiera jusqu’à 1,1 milliard de dollars pour les créances et les soldes de trésorerie de l’entreprise.
Le personnel de la SPDC continuera d’être employé par l’entreprise pendant le changement de propriété. Shell continuera également à jouer un rôle dans la gestion des installations de la SPDC qui fournissent du gaz à la NLNG. Cette vente simplifie le portefeuille de Shell et concentre les futurs investissements disciplinés au Nigeria sur ses positions en eaux profondes et en gaz intégré.
La transaction a été conçue pour préserver l’ensemble des capacités opérationnelles de la SPDC après le changement de propriété. Shell maintiendra un rôle dans le soutien à la gestion des installations de la SPDC JV qui fournissent une grande partie du gaz d’alimentation à la Nigeria LNG (NLNG), pour aider le Nigeria à tirer le maximum de valeur de la NLNG.
La chambre africaine de l’énergie opte pour l’accélération de la vente
La société pétrolière et gazière britannique Shell a décidé de vendre ses actifs terrestres au Nigeria détenus par The Shell Petroleum Development Company of Nigeria Limited (SPDC) à un consortium composé principalement d’acteurs locaux de l’énergie. L’accord, évalué à 1,3 milliard de dollars avec des paiements supplémentaires pouvant atteindre 1,1 milliard de dollars, attend l’approbation gouvernementale. La Chambre africaine de l’énergie exhorte le gouvernement à accélérer l’approbation, soulignant que le transfert réussi d’actifs pétroliers internationaux à des acteurs locaux peut stimuler l’industrie. La vente permet à Shell de se concentrer sur d’autres actifs, favorisant des investissements accrus dans les champs de Bongo et d’Erha, contribuant ainsi à un avenir plus rentable et productif pour Shell au Nigeria.
Pour SPDC, l’acquisition par le consortium local offre des avantages tels que le développement continu des champs, la création d’emplois, la génération de revenus et le transfert de technologie. La vente, approuvée, démontre l’engagement de l’industrie énergétique locale et renforce la responsabilité sociale des acteurs locaux. Zoe Yujnovich, directrice du gaz intégré et en amont de Shell, décrit l’accord comme une étape importante, simplifiant le portefeuille de Shell et concentrant les futurs investissements disciplinés sur les positions de gaz en eau profonde et intégré au Nigeria. La Chambre africaine de l’énergie appelle vivement à l’approbation gouvernementale pour transférer les actifs dans les mains compétentes du consortium local, soulignant le rôle essentiel des entreprises énergétiques locales dans l’industrie énergétique africaine.